Un décret publié au journal officiel le 06 AOUT 2022 fait évoluer le droit funéraire. Dès le jour suivant sa parution, plusieurs règles ont donc changé, en accord avec la loi du 21 février 2022, dite 3DS (différenciation, décentralisation, déconcentration). Une concession funéraire laissée à l’abandon pendant un certain temps peut être reprise par la mairie. Avant de reprendre possession de la parcelle, diverses conditions doivent être remplies : la concession a plus de 30 ans, n’est pas entretenue et aucune inhumation n’a eu lieu depuis 10 ans. Le maire fait alors constater l’abandon au moyen d’un procès-verbal adressé à la famille. Auparavant, la famille possédant la concession disposait de 3 ans pour la remettre en état, auquel cas un second procès-verbal était rédigé permettant ensuite à la mairie une reprise éventuelle. Depuis le 7 août 2022, ce délai est réduit à 1 an. La plaque apposée sur le cercueil fait également l’objet de changements. Le décret précise que les termes « patronymique » et « marital » autrefois utilisés sont remplacés respectivement par le nom « de famille » et le nom « d’usage ». Et désormais, la plaque doit obligatoirement mentionner les informations suivantes : années de naissance et de décès, nom de famille, nom d’usage (si le défunt en possédait un) et prénom. Le maire dispose d’une nouvelle autorisation. Si le défunt a été placé « dans un cercueil composé d'un matériau présentant un obstacle à la crémation », il pourra demander sa réouverture afin de transférer le corps « vers un cercueil adapté à la crémation ». Avant de délivrer cette autorisation, il devra être sollicité par la personne ayant qualité pour pourvoir aux funérailles. « La crémation s'opère sans délai après le changement de cercueil », indique enfin le décret. Plus de détails : www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15856
La petite fille d’une défunte avait demandé en 2010 au maire qu’il autorise l’exhumation des restes de sa grand-mère pour permettre leur réinhumation dans un nouveau caveau situé dans le même cimetière. Les restes en cause avaient été exhumés...
L'article 121 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 a abrogé, au 1er janvier 2021, l'article L 2223-22 du CGCT. Ce dernier prévoyait la possibilité pour la commune...
En droit, les travaux portant sur les sépultures sont soumis à un simple régime déclaratif (et non d’autorisation) si le règlement du cimetière le prévoit. Il ressort en effet du Code de l’urbanisme...
Selon l'article R. 2223-72 du CGCT, les gestionnaires de chambre funéraires sont tenus de respecter une stricte neutralité commerciale nécessaire afin de permettre un jeu normal de la concurrence entre les sociétés de pompes funèbres...
A compter du 30 juillet 2020, la durée de l'habilitation délivrée par le préfet est fixée à cinq ans et non plus 6 ans, qu'il s'agisse d'une première demande d'habilitation ou d'un renouvellement...
A compter du 30 juillet 2020, l'utilisation d'une housse mortuaire dans le cas d'un transport de corps avant mise en bière est rendue obligatoire. Elle vient donc s’ajouter à la liste définie à l’article R2223-29 du CGCT...
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